Définition, symptômes et traitements de la pododermatite chez le lapin.

Qu’il soit sauvage ou domestique, l’immunité du lapin demeure la plus fragile des mammifères. C’est pour cette raison que les spécialistes recommandent de bien réfléchir avant d’en adopter un. De plus, ce dernier n’est pas très expressif, nous ne pouvons savoir s’il se porte bien ou pas. Aujourd’hui, nous vous parlerons des maladies infectieuses, plus précisément de la pododermatite, qui est une maladie touchant essentiellement la peau et dont un grand nombre de lapins souffre. Nous allons tenter de l’expliquer au mieux et essayer de donner les meilleures astuces pour la vaincre.

Pododermatite lapin : Que-est ce que c’est ?

Par définition, il s’agit d’une infection bactérienne, que l’on voit sur plusieurs parties du corps et plus précisément dans les pointes, à savoir : les ongles des pattes ou encore à la plante des pieds. Cela dit, chez le lapin, elle se manifeste de manière très progressive, c’est pourquoi il est très difficile de l’identifier dès le début. L’inflammation est située au niveau des pattes et entraîne une pelade, à savoir une perte de poils qui laissera apparaître la peau. Avant que cette dernière ne soit irritable et devienne de plus en plus ulcérée. Cependant, les causes de cette maladie sont bien précises et peuvent être résumées en 4 points. D’abord, l’inactivité de la bête en raison de son surpoids ou de l’espace de la cage à lapin qu’occupe ce dernier qui, s’avère être trop petit pour sa taille, à ceci s’ajoute l’entretien de la cage dans laquelle il s’y trouve, si cette dernière est trop humide ou n’est pas régulièrement nettoyée. Et enfin les raisons dites « naturelles » comme les maladies articulaires ou osseuses obligeant la bête à s’appuyer sur des parties plutôt que d’autres.

Les symptômes d’une pododermatite chez le lapin

De plus des signaux que l’on a cité dans les précédentes sections, il y a certains symptômes repartis sur plusieurs étapes ou phases permettant de distinguer et de comprendre cette maladie. Nous nous sommes évidemment penchés sur certains témoignages, et avis des spécialistes, voici les étapes :

  • l’épiderme qui est touché;
  • l’épiderme s’ulcère;
  • propagation de l’inflammation.
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L’épiderme est ce qui protège la peau de l’animal, si ce dernier est touché par cette maladie, certaines zones dépourvues de poils vont commencer à apparaître. Dans un second temps les zones sont comme irritées et, commencent à s’ulcérer. Enfin, la dernière étape, la plus fatale, sans doute la moins confortable et la plus douloureuse pour l’animal, la propagation de l’infection jusqu’aux os. En raison de la dangerosité de cette maladie, l’animal devrait être surveillé de très près, si cette dernière est détectée assez tôt, la maladie est largement traitable, mais si c’est un pronostic tardif, la guérison est quasi impossible, mais si dans certains cas, on y arrive, le risque de récidiver est commun. Le gros problème de cette inflammation et comme nous l’avons dit, est sa propagation très progressive.

Quels traitements pour une pododermatite chez le lapin ?

Il n’existe pas un traitement standard pour ce type d’inflammation. En effet, le médicament à adopter est en fonction du stade de la découverte. Ainsi, il peut être léger comme très lourd pour l’animal, mais pour résumer, si la maladie a été découverte au premier stade, il est recommandé d’appliquer une pommade histoire d’épaissir l’épiderme de l’animal, dans le deuxième stade, un traitement antibiotique est indispensable, mais dans le stade 3 qui est le plus critique, l’animal passe généralement par une opération chirurgicale afin de nettoyer les zones atteintes, et dans des cas extrêmes, l’amputation.

Il s’agit de l’une des maladies qui touche le plus le lapin, il faut savoir la prévenir pour réduire les risques en changeant, par exemple sa cage en une cage BEAUCOUP plus grande.

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